Le parcours inclut le parc avec vue panoramique sur le Lac et la visite commentée par la propriétaire d’une partie de la grande maison ainsi que de la dépendance. Dans celle-ci, depuis 2010, pour célébrer les cent ans de Monte au Lever, une exposition retrace l’histoire de cette propriété et de la famille qui l’a fondée.
Réservation obligatoire auprès de Catherine Gindre :
06 86 89 23 12 ou par e-mail à cat.gindre_null@_nullfree_null.fr
Durée : 1H30 minimum.
Tarifs : adulte 10 €, enfant de moins de 18 ans accompagné d'un adulte : gratuit.
Evidemment, le parcours de la visite préserve la tranquillité des occupants du gîte.
Construite en 1910-1913 pour Louis NEYRON, Iindustriel lyonnais du textile (marque Rasurel), désireux de réunir sa famille chaque été, cette maison est l’une des premières villégiatures du Haut Doubs. Trois bâtiments, grande maison, dépendance et petite maison, conçus par Auguste MORISOT, architecte décorateur de Lyon. La grande maison est habitable dès 1912 et va offrir à Louis NEYRON chaque été un lieu de paix et de repos. Mais il en profitera peu : il décède eu 1917 d’une crise cardiaque.
Pendant 50 ans et jusqu’à sa mort, sa veuve Marie Félicie NEYRON y réunira pendant les 3 mois d’été ses 4 enfants et conjoints, ses 18 petits enfants puis ses nombreux arrière petits enfants ainsi que ses neveux et petits neveux de Pontarlier, de Paris, de Lyon, de Marseille.
A sa mort en 1962 à 94 ans elle laisse de nombreux héritiers en indivision. Que vont devenir les 5 hectares de Monte au Lever et les 3 bâtiments ?
En 1968, un promoteur immobilier, qui vient d’aménager avec succès la Station de ski de Métabief en réalisant des centaines de petites villas sur un même modèle – les pagotins- propose de faire de même sur la butte de Monte au Lever avec 52 pagotins.
Pour contrer ce projet, Blandine POUZET (1914-1981), aînée des petits enfants de Félicie NEYRON, et son mari Robert GINDRE (1906-1995) reprennent le Domaine de Monte au Lever en 1970. Ils cèdent à la sœur de Blandine la petite maison qu’elle va transmettre ensuite à ses enfants.
Le couple Robert GINDRE garde pour lui la grande maison et sa dépendance, refait la grande toiture en tuile mécanique. Pour recevoir ses 5 fils et conjointes ainsi que les 12 petits enfants, il ajoute chauffage central à mazout et sanitaires.
Pour financer ce sauvetage, Robert GINDRE va devoir réaliser un lotissement très coûteux de 16 parcelles occupant le bas de la butte pour préserver la vue panoramique sur le Lac de Saint Point et sur les lointains jurassiens dont jouissent les 3 bâtiments.
A la demande des propriétaires, le Préfet de région décrète l’inscription des 3 bâtiments « en raison de la qualité de l’architecture à la fois régionaliste et créative, œuvre d’art totale… ».
Pour la grande maison et sa dépendance, la protection est totale, extérieur comme intérieur.
Mais la conservation effective de ce patrimoine va nécessiter des travaux importants qui ne se justifieront que par des usages nouveaux. Le couple Robert GINDRE étant décédé, leur fils aîné Rémi avec son épouse Catherine reprend la propriété en juin 2003 et vient y résider à titre permanent dès juillet 2004.
En 2007-2008, le remplacement de la chaudière par une chaufferie à bois déchiqueté rend possible la création d’un vaste gîte dans l’aile Nord de la grande maison.
En 2012, restauration de la dépendance : la couverture centenaire est remplacée par de petites tuiles écaille, la cheminée de la nouvelle chaufferie s’habille de cuivre, un des portails est refait à l’identique.
Le parc et son panorama, la grande maison et sa dépendance font le bonheur des visiteurs.
Quelle que soit la saison, l’abondante neige hivernale, la symphonie des oiseaux au printemps, la fraîche verdure estivale, l’explosion des couleurs de l’automne, ce cadre bucolique loin des flux touristiques de masse reste un enchantement pour tous.
Tél. +33(0)6 86 89 23 12
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